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Date de création : 31.07.2009
Dernière mise à jour : 18.06.2010
40 articles


100% mecs!

Publié le 19/01/2010 à 22:12 par rosebudssofia Tags : américain reno blockbuster sony sortie film blindes

 

 

 

 

Blindés raconte l’histoire d’une équipe de convoyeurs de fonds qui va décider de voler l’argent transporté. Mais, évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu… Le personnage principal est Ty, ancien soldat qui vient de rentrer d’Irak et qui doit élever seul son petit frère adolescent. Il décide de participer à ce braquage parce qu’il ne s’en sort plus financièrement, mais pas totalement convaincu dès le départ, il va changer d’avis lorsque, dans un mouvement de panique, un homme va être tué.

 

Je dois admettre que c’est un peu à reculons que j’ai été voirBlindés.Finalement, ce n’était pas si catastrophique ! Le scénario est très simple et les rebondissements ne sont pas très originaux. Mais, le film prend une tournure particulière et évite l’ennui : quand le braquage dérape et que Ty veut tout arrêter et dénoncer ses camarades, il essaie de s’enfuir en montant dans un des deux camions utilisés pour le transport de fonds, mais l’un des hommes parvient à l’arrêter. Ty est alors obligé de rester dans le camion s’il ne veut pas se faire tuer, amenant toute une partie du récit à se jouer en huis clos. À l’extérieur, les autres convoyeurs essaient de trouver un moyen d’ouvrir le fourgon blindé, à l’intérieur Ty cherche une solution pour s’en sortir. Cela aurait pu très vite devenir lassant, mais les actions qui se succèdent s’imbriquent assez bien pour amener à chaque fois une nouvelle évolution de la situation.

 

Malheureusement, le tout est servi par des acteurs très mal dirigés aux émotions forcées. L’acteur qui joue Ty (Columbus Short) en fait beaucoup trop, on se demande sans cesse à quoi il peut bien penser quand il interprète une réaction – le summum étant quand un homme se suicide devant lui… Quelles ont bien pu être les instructions du réalisateur pour qu’il en vienne à faire cette tête ? Les autres acteurs en font trop également : Matt Dillon joue au « dur » ; Laurence Fishburne est la brute alcoolique qui pense avec son arme à feu; Jean Reno prononce trois phrases dans tout le film et l’on se dit « ouf, davantage de texte aurait été une torture »…

 

Dans l’ensemble, le film évite de très peu la catastrophe. Au moins, on ne s’ennuie pas et on rit beaucoup. Les quelques audaces de mise en scène font passer le tout en nous accordant de temps en temps des petits plaisirs visuels servis par des plans originaux. À ce titre, notons l’efficacité de la séquence d’ouverture montée de manière alternée qui, certes reste assez classique dans ce qu’elle annonce sur la tournure du film, mais qui reste maîtrisée et parvient à nous faire entrer rapidement dans le film de manière originale que l’on n’a plus vraiment l’habitude de voir dans ce genre de films « bourrins » et 100% masculins.

 

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